« Pollux From Rio », derrière ce nom exotique se cache quatres jeunes parisiens : Thomas(guitare et chant), Quentin(basse et chant), Richard(claviers) et Thomas(batterie). Leur musique qu’on qualifie de rock éléctro est à mi chemin entre Franz Ferdinand et Metronomy.
Alors qu’on buvait un soda dans un magnifique bus floqué Francofolies, transformé en loge pour l’occasion, les quatres amis m’en ont dit un peu plus sur leurs influences…
La playlist VIP :
- « Magick » – Klaxons : Au début on était plutôt rock sans synthé. Et c’est un des groupe qui intégrait tout ce qui était électro sur le rock. Ils mélangeaient l’ambiance clubbing avec du rock. On a tous beaucoup aimé leur musique. Ils ont beaucoup influencé notre groupe.
- « Banquet » – Bloc Party : C’est le premier titre qu’on avait joué avec Thomas et Quentin, le chanteur. On a commencé le groupe à trois et Richard nous a rejoins un an après. C’est un groupe qu’on aime beaucoup. Ce titre nous avais mis une bonne claque. On nous a un peu comparé à eux. Les gens ont vite senti que c’était dans nos influences. C’est le titre phare du premier album, qui les a fait connaître.
- « Holiday » – Metronomy : Pour le côté éléctronique un peu bancal. Car dans le groupe je m’occupe de la partie claviers, éléctros, samplers. Même su j’écoute pas vraiment ce style de musique. Metronomy c’est un groupe qui nous a marqué et qui nous a influencé. Son côté un peu naïf enfantin au niveau de la composition. C’est un morceau qu’on aime tous les quatre.
- « Take Me Out » – Franz Ferdinand : C’est typiquement le moment où le rock est devenu hyper dansant avec des charleys ouvertes. On est sorti du truc ricain un peu bourrin. La scène british a vraiment pris le pas devant avec plus de finesse. Beaucoup de groupes comme nous aujourd’hui passent plus de temps à travailler le groove basse/batterie pour que ça danse, plutôt que d’avoir des grattes doublées. C’est vraiment un titre qui a cartonné en radio et qui a ouvert la voix à plein de groupes pour aller vers le groove plus que vers la puissance.
- « Spanish Sahara » – Foals : J’apprécie énormement ce groupe et j’en parle très souvent au groupe. On l’avait vu à Rock en Seine l’année dernière. Et on l’aime bien tous les quatre. Ce que j’aime dans cette chanson c’est qu’elle marque vraiment la rupture entre le premier et le deuxième album. Le premier était presque basé que sur l’énergie. C’était génial. Très sautillant. Et le deuxième est plus mûr plus joli. Spanish Sahara c’est la quintessence de la chanson qui prend assez longtemps à monter pour au final être explosive. Je trouve qu’il n’y a pas une faute de goût dans ce titre.
- Talking Heads : Pour leur côté décalé un peu funky, influencé par la musique africaine. On a un petit côté funk et je pense que ça vient de manière indirecte par l’influence de groupes comme ça.
- « Montréal -40°C » – Malajube : C’est un groupe de Montréal. On a une chanson comme ça en français qui a pas mal tourné sur Le Mouv’ et Ouifm. Elle tourne sur des accords assez mélodiques pop avec un côté éléctro avec des voix un peu disto. C’est un groupe dans lequel il y a des voix en français. On a introduit nous aussi des voix en français, très second degré. C’est ce groupe qui nous a énormement inspiré pour le faire et qui est donc important pour nous. Même si ce groupe est très confidentiel.
- « Polaroid roman photo » – Ruth : C’est sorti en 85. C’est Richard qui nous l’a fait découvrir. C’est complètement hallucinant car on a l’impression qu’ils faisaient du Metronomy mais 25 ans avant. Très avant-gardiste avec des petits sons de clavier un peu petés dans tous les sens. Un peu comme Metronomy.