Les Louanges, derrière ce nom de scène se cache Vincent Roberge, un québécois qui est en pleine ascension dans la musique francophone. Après un premier album « La nuit est une panthère » très remarqué et primé en 2018, il a sorti un EP en septembre dernier avec un featuring surprenant avec Maky Lavender. Aujourd’hui il nous dévoile les 10 chansons qu’il affectionne particulièrement.
La playlist VIP :
- « Lundi » – Johan Papaconstantino : Mon coup de cœur de la dernière année, j’ai énormément écouté l’album. J’écoute ça non-stop dans l’appartement.
- « Targets and digits » – wilma vritra : C’est nouveau pour moi Wilma Vritra, ça me rappelle un peu earl sweatshirt dans le flow et musicalement l’album c’est tout un voyage.
- « Grifting » – Timber timbre : On écoute de tout dans le van de tournée mais si y’a un band qui fait l’unanimité c’est bien Timber Timbre. On dirait une version 21e siècle de « Money » sauf qu’elle s’appelle « crosseur » à la place.
- « Dragonball Durag » – Thundercat : Thundercat est un des génies de notre époque. Ses albums sont sans compromis, comiques mais aussi très sérieux par moments. Un peu comme si Frank Zappa aimait les animés
- « Blue verb » – Vegyn : Vegyn c’est de la musique du futur. T’es peut-être pas prêt à manger de la cuisine moléculaire mais tu dois admettre que c’est du génie.
- « Mother » – Idles : Essaye de pas crier « Mother… FUCKER » en même temps que le chanteur rendu au deuxième refrain.
- « Devant chez toi » – Jimmy hunt : Je dois beaucoup à Maladie d’Amour et Jimmy Hunt. Ca fait partie de mon canon musical pour sur. C’est pas moi qui a inventé ça groover avec des paroles un peu creepy.
- « En L » – Odezenne : Allez voir le clip c’est fantastique. Odezenne font partie des meilleurs band du moment selon moi, ils réussissent à créer un son rafraîchissant, éclectique et damn leur poésie est sans égal.
- « Let me have it all » – Sly and the family stone : Sly and the family stone ont été mon premier vrai contact avec le funk, j’écoute cet album en boucle depuis le tout début de mon adolescence et ça m’a définitivement formé. A part peut-être Que sera, sera cet album-là reste aussi fresh que sa couverture, sans prendre une ride.
- « Tata fatiguée » – Otodi : Je n’ai aucune information sur ce groupe, j’ai juste aperçu un jour la pochette de leur album Vaudou Games dans la vitrine d’une FNAC à Paris. Depuis c’est resté dans mon téléphone et ça te met de l’ambiance à coup sûr. J’adore la simplicité du texte, c’est franc, c’est pur et ça reste dans la tête.