L’homme orchestre tourangeau nous livre ses pépites musicales juste avant son concert à Châteauroux demain soir.
La playlist VIP :
- « Sultans of swing » – Dire Straits : Comment passer à côté. Ce morceau a été, et devrait rester, le morceau qui me colle le plus à la peau. J’ai découvert ce morceau au lycée, passant de mes riffs De Palmasiens à des purs solos de guitare mélodique. Un incontournable. Entendre ce morceau aujourd’hui, c’est comme ressentir les sensations dans ta jambe après avoir été engourdi, plein de fourmis dans les pieds : c’est comme une partie de moi que je redécouvre avec plaisir.
- « Stairway to Heaven » – Led Zeppelin : Oui, je fais dans le méga-super-giga classique, mais on arrive près du terme de « révélation » avec ce morceau. Et notamment la grosse rythmique disto de la fin ; je me souviens très bien partir en courant de chez moi avec le CD, aller chez un de mes meilleurs potes qui habitait alors à quelques centaines de mètres de chez moi, pour lui faire écouter ce riff de fin en mode air guitar grosse folie !!!
- « Paranoid Android » – Radiohead : Je dois cette découverte à un autre de mes meilleurs potes, qui m’a fait découvrir ce morceau de grande musique. Une richesse incroyable, dans les sons, la structure, les arrangements… et je nous revois dans son petit appart, en bermudas sous une chaleur étouffante, en train d’enregistrer une version acoustique de ce morceau pour mettre sur Youtube vers 1 ou 2h du matin…
- « Lagos vs New-York » – Keziah Jones : Un des premiers morceaux de keziah Jones que j’ai découvert, du moins le premier que je jouais en boucle dans mon salon quand j’étais en stage dans le sud de la France. Le début de mon approche systématique du groove dans la musique. L’année où j’ai découvert Mr Jones sur une scène…la claque. Rien à ajouter.
- « Neon » – John Mayer : La majeure partie de mon approche « slappée » de la guitare vient de ce morceau. Sans jouer de la même manière que lui, j’ai développé une technique de slap basée sur l’interprétation du riff de Neon. Et le plus drôle, c’est que j’ai découvert cette chanson par une reprise d’un japonais sur Youtube. Merci beau-cousin ! 🙂
- « Ocean » – John Butler Trio : Je n’ai pas vraiment grand chose à dire sur ce morceau. Il faut juste l’écouter. Une énergie folle, un mélange de sonorités incroyables, une version live à couper le souffle… c’est tout.
- « David Lynch Moment » – General Elektriks : Tout simplement un des rares morceaux à m’avoir mis en transe en festival. En mode danse de folie désarticulée, sans plus aucune notion de l’espace environnant. Et sans aucune substance…!!! J’ai du en perdre mes lunettes de soleil dans l’histoire…
- « Beautiful Losers » – Hocus Pocus : Un refrain sur Jazz Radio. Un grain de voix. Un rap en français vraiment pas dégueu…et puis le concert à Solidays. Quoi, c’est ce groupe là qui joue ce morceau ? La grosse claque de l’équipe de musiciens sur scène. J’adore, j’adhère !
- « Black horse and the Cherry Tree » – KT Tunstall : Sa prestation à Taratata avec son looper…incroyable ce truc là ! Je crois qu’elle m’a fait une inception : Jekyll Wood des années après 😉
Le plus fou ? Au moment où je retrouve ce morceau dans ma discothèque et que je m’apprête à en parler ici, le morceau commence à passer à la radio. Ouais, bon, je sais, on s’en fout, mais moi je trouve ça dingue ! - « Rapunzel » – Dave Matthews Band : Une connaissance tout droit venu des States me propose de découvrir un artiste assez semblable à John Mayer parce qu’il n’a pas pu retrouver le CD de ce dernier. Le destin aura voulu que je découvre DMB ce jour-là, et la batterie de Carter Beauford sur ce morceau. Acquis au bout de 30 secondes, accroc à la fin de la première écoute du CD.
- « Phunkdified » – Justin King : Un pur moment de guitare, du slap, du tapping, de la rythmique gitane…
Première approche de ce morceau : non, c’est impossible, je ne saurai jamais le jouer.
Deuxième approche quelques mois plus tard : ok, le riff de début, ça se fait, mais le reste, c’est impossible, jamais !
La troisième approche l’année suivante fut la bonne.
Ça m’a convaincu qu’il fallait que je bosse d’avantage ^^ - « Angel Town » – Peter Cincotti : La découverte d’un pianiste, c’est plutôt une bonne chose pour un guitariste, ça ouvre des portes (et les oreilles). Et quel riff de piano, quel groove. Pour la p’tite histoire, j’ai fait décaler un examen un vendredi après-midi pour pouvoir partir plus tôt à Nantes voir le concert (sous prétexte d’un rendez-vous extrêmement important bien sûr !)
- « Everybody needs somebody to love » – Blues Brothers : Comme Sultans of Swing, ce morceau fait partie intégrante de mon identité, irais-je jusqu’à dire de mon anatomie !!!
Ce qui me vaut régulièrement d’être habillé en costume noir, lunettes et chapeau pour danser dans les soirées (notamment un magnifique solo de danse pour mes 18 ans, à faire pâlir « Danse avec les Stars » !)
« And Yet » live :
Jekyll Wood sur le web :
Concerts :
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