La playlist VIP par Gullivan

Gullivan

Membre fondateur de Mes Souliers Sont Rouges, François Borros, allias Gullivan, mène en parallèle une carrière en solo, riche de déjà deux albums. Maître de la podorythmie et fortement influencé par les musiques québécoises, sa culture musicales est sans frontière. Voyons les dix titres qu’il a choisi pour sa playlist.

La playlist VIP :

  • « Ave Maria » – Schubert : C’est la première fois que j’ai eu des frissons en entendant une chanson. Mon père l’a chantée lors d’un repas de famille. C’est la première fois que je l’entendais chanter ! Impressionné ! Il était Baryton-ténor. Il avait suivi des cours à l’opéra de Londres.
  • « Sacrée bouteille » – Graeme Allwright : 9ans – En classe de neige le père d’un ami a chanté cette chanson d’ivrogne avec une guitare et m’a donné le goût de la guitare et du vin chaud. En même temps j’ai découvert le son de Police, puis les Clash, Stray cats, Led Zeppelin, Queen.
  • « Hells bells » – AC/DC : 11 ans – J’écoutais tout ce qui se faisait en hard. Quand 20 ans après tu joues en Belgique juste avant Motörhead, t’hallucines et tu profites !
  • « Kiss » – Prince : 13 ans – J’ai un penchant pour la disco, pour son côté naïf et drôle, mais aussi pour le sex appeal de la funky music, découverte avec « Purple rain ». Dans « Kiss » le groove disco-funk se mêle bien avec la musique québécoise traditionnelle et la podorythmie que je pratique. Je pensais avoir découvert cette fusion mais en fait c’est à Denis Fréchette, grand pianiste jazz, que l’on doit cela.
  • « Le musicien » – Harmonium : 19 ans – Elle m’évoque le voyage, la place de la musique et du son dans l’espace temps. C’est quasi-mystique. Même impression en écoutant Hodgson et certains tubes de Supertramp. Mais aussi découverte de Beau Dommage, Jim et Bertrand, Félix Leclerc, Gilles Vigneault, Robert Charlebois, Paul Piché, Plume Latraverse, Richard Séguin, Sur une compil K7 que m’avait concocté un québécois.
  • « Cupidon » – Georges Brassens : Il m’a permis d’avancer en chant accompagné tout en ayant un grand frère imaginaire depuis toujours à mes côtés. Il m’a permis de me frotter à mon premier public dans le métro de Montréal.
  • « La poule à Colin » – La Bottine Souriante : 17 ans – Premier voyage au Canada, première chanson traditionnelle : « L’arbre est dans ses feuilles » (cajun).
    18 ans – Lors d’un stage Bafa, Deny Lefrançois nous chante la chanson « Les souliers rouges », version québécoise du groupe « Le rêve du Diable ».
    21 ans – Découverte de « La Bottine souriante », puis début de l’aventure avec « Mes souliers sont rouges » avec lequel on les a croisé plusieurs fois jusqu’à enregistrer chez eux le 2ème album. Les soirées passées ensemble sont mémorables.
  • « Be happy » – Bobby Mc Ferrin : Qu’est-ce que j’ai aimé entendre cette chanson… Fou amoureux, dans l’espoir d’une réciprocité incertaine. Faire de la musique, des imitations, des bruitages avec la voix, le corps me passionne depuis l’enfance. Alors entendre Bobby faire ça tout seul sur son 8 pistes, c’était une révélation. J’aime écouter les beat-boxer sur scène.
  • « Quoi faire, quoi dire » – Jim Corcoran : Je l’ai entendue tous les soirs pendant la semaine où nous partagions une scène avec Jim. Elle parle du show-biz, du système et ce qu’elle soulève m’interpelle encore et toujours.
  • « Volet fermé » – Dick Annegarn : Cette chanson m’a permis d’écrire. Une chanson dont le dernier mot retourne et déchire toute l’ambiance installée de manière surprenante. La chance m’a permis de discuter avec Dick dans les rues de La Rochelle lors des Francofolies 2011. J’étais venu fêter mes 20 ans de scène dans la rue, seul, non loin de la grande scène où nous avions joué (MSSR). J’étais ravi de remercier un de mes « maîtres ».

Live « Sur le bout du banc » :

Gullivan sur le web :

Le site officiel

Concerts :

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Retrouvez cette playlist dans le numéro de Novembre/Décembre 2013 de Francofans