Neal Casal… it’s a long story…
Je l’ai découvert grâce à mon amie Séverine, fine connaisseuse de folk music. C’est tout naturellement que je l’ai suivie au Hard rock café, à l’Olympia, à l’hôtel du Nord, au Café de la danse, à la Flèche d’or, au Lush Bar, … Sans oublier une mémorable nuit blanche à arpenter les rues parisiennes avec Neal et ses musiciens et se faire refouler. C’est donc à chaque fois une joie de revoir Neal in Paris. La sortie de son album « Sweeten the distance » l’année dernière était la bonne occasion pour se revoir et qu’il me parle de ses coups de coeurs musicaux. C’est donc en toute simplicité dans la boutique Fargo et sous l’oeil bienveillant de Michel que nous avons parlé musique. Il y a beaucoup apprendre des influences d’un songwriter comme Neal. Amoureux de folk music, savourez !
La playlist VIP :
- « Waterfall » – Franklin For Short from « Dark cloud » : Cette chanson que j’ai beaucoup écouté et qui m’a inspirée pour l’enregistrement du nouvel album. C’est un groupe de Californie où j’habite. Quand j’ai déménagé là bas j’ai découvert leur musique. Et je suis tombé amoureux de ce groupe. Ils sont brillants. Leur album est brillant mais peu de gens le connaissent. Ils ont joué en première partie de Kings of convenience. cet album est de la vraie musique régionale. Il sonne comme de la musique de cette partie de la Californie. Et cette chanson résume juste tout l’album. Il m’a inspiré beaucoup par ses mélodies. J’ai essayé de faire comme si on était face à l’océan sans ressembler à cette musique stupide de surfeurs. Franklin for short ça sonne comme l’océan. Les paroles sont supers.
- « Ballad Of Reverend War Character » – The Silver Jews from « The Natural Bridge » : Elle m’a aussi beaucoup inspirée. J’aime cette chanson car les paroles sont absolument géniales. David Berman est un parolier incroyable. J’aime la façon dont il délivre ses paroles juste en parlant. Et il a cet incroyable sens de l’humour. C’est tragique et amusant en même temps. J’espère que j’arriverai à écrire comme lui un jour.
- « Brass Buttons » – Gram Parsons – Grievous Angel : C’est une des plus belles chanson jamais écrite. Il parle de sa mère. Ses mots tournent dans ma tête. Il utilise des mots très simples mais tellement efficaces. Qui te brisent le coeur. Comme au cinéma. Il créé une image. Je m’en inspire pour faire un jour aussi bien.
- « Dallas » – The Flatlanders from « The Odessa Tapes » : C’est une chanson écrite par Jimmie Dale Gilmore. C’est une façon incroyable d’écrire sur une ville, très intéressante. Je crois que c’est les plus belles lignes de tous les temps écrites à propos d’une ville. J’essaye de faire la même chose.
- « Apothecary » – Hazeldine from « How Bees Fly » : J’aime cette chanson car beaucoup de groupes ont écrit des chansons à propos de la drogue, comme un bon sujet pour les artistes. Et je crois que celle ci est la meilleure sur le sujet. Elle est peu connue. Elle est très poétique. Je crois qu’ils ont fait mieux que beaucoup de grands artistes qui ont écrit sur la drogue. Elle est écrite de manière à ce qu’elle ne glorifie rien. Elle n’est pas triste. Elle est bien.
- « This Is The Day » – Captain Beefheart from « Unconditionally Guaranteed » : Je l’ai écoutée beaucoup. C’est des paroles très simples mais que j’aime bien entendre. La façon dont les guitares jouent ensemble, la simplicité des paroles, font de cette chanson une chanson très inspirante. Il y a un côté rêveur dans la guitare que j’ai essayé d’avoir dans mon nouvel album.
- « Uncle Dudley » – Paul Siebel from « Jack-Knife Gipsy » : Je l’ai écoutée encore et encore. C’est juste une chanson cool sur un gars qui se rappelle de son oncle. Son oncle a dû mourrir. Et il se rapelle de ses histoires. C’est une superbe mélodie. Ce n’est pas triste. Il raconte que ses mensonges lui manquent. C’est joli.
- « The Banishment Song » – Fruit Bats from « Tripper » : C’est ma chanson favorite du moment. C’est une chanson qui combine tout. Tous les éléments d’une bonne chanson sont là. La mélodie, les paroles sont incroyables. C’est une manière incroyable de dire à quelqu’un de s’en aller. Il dit à une personne qu’il ne veut plus jamais la voir. C’est une chose très simple à dire. Mais la façon dont il le dit est très poignant. Il dit les raisons du pourquoi. Ce n’est pas juste « Fuck You ». Et les voix sont très intéressantes. La musique est cool. Il y a aussi un très bon son de guitare… joué par moi [rires]. Ce n’est pas pour ça que j’aime la chanson. C’est une raison supplémentaire. C’est plutôt cool.
- « 3 Mill Town » – Bob Martin from « Midwest Farm Disaster » : C’est sans nul doute la chanson la plus dévastatrice que j’ai jamais entendue. C’est juste absolument génial. La perfection ultime. Les paroles, la mélodie… C’est juste un solo acoustique. Je ne sais pas si c’est vrai ou pas mais il était extrêmement triste. C’est juste génial.
- « The Ballad of Frankie Lee and Judas Priest » – Bob Dylan from « John Wesley Harding » : C’est un grand artiste. C’est une autre chanson cool qui m’a toujours intriguée. Elle est mystérieuse. Je n’ai jamais compris exactement ce qu’elle voulait dire. Mais ça fait parti du génie de Bob Dylan. Il peut vous laisser complètement deviner. Et vous ne savez jamais. c’est pour àa que j’aime cette chanson. Ces paroles sont une tuerie. Elles me tuent.